Archives par étiquette : sécurité

Police municipale armée

La police municipale armée ?

du 24 décembre 2015

du 24 décembre 2015

La police municipale armée ? En fin de séance du dernier conseil municipal, Mikaël Delalande, porte-parole du groupe d’opposition « Mieux vivre à Donges » a souhaité avoir des précisions publiques sur l’intention du maire d’armer les policiers municipaux. « Nous avons lu dans la presse, que la municipalité a sollicité l’État pour armer la police municipale. Vous avez obtenu un accord ainsi que la mise à disposition d’une arme. Dans le contexte auquel nous sommes confrontés avec l’état d’urgence, nous souhaitons connaître les missions que vous souhaitez confier à la police municipale dans le cadre de cet accord. »

Pouvoir de police du maire

police municipale

Mieux vivre à Donges » a souhaité avoir des précisions l’armement des policiers municipaux

En l’absence du maire, l’élu n’a pas obtenu de réponse précise quant aux missions nouvelles confiées à la police puisque l’armement de la police municipale relève des pouvoirs propres au maire. Il semble toutefois que la démarche auprès de la préfecture n’ait été effectuée qu’à titre conservatoire. La réponse devrait avoir lieu lors d’une prochaine réunion de la commission du personnel. Récemment, les deux policiers municipaux dongeois ont été dotés de gilets pare-balles.


écho de la presqu'île guérandaise et de saint-nazaireDonges : la préfecture valide, le maire nuance « Je n’en ai pas encore débattu avec le groupe majoritaire. Aucune décision n’est prise à ce jour », insiste le maire de Donges François Chéneau. N’empêche. La préfecture a bien confirmé que Donges a candidaté pour armer sa police municipale dans le cadre du dispositif prévu après les attentats de janvier. Le dossier a, d’ailleurs reçu un avis favorable, comme quatre autres communes du département (lire ci-contre). François Chéneau rappelle que certes « l’armement de la police municipale relève des pouvoirs propres au maire », mais, précise-t-il, « je ne décide jamais qu’en bureau municipal et après avis de la commission sécurité. La démarche auprès de la préfecture n’a été effectuée qu’à titre conservatoire. Les annonces que je pourrai faire à ce sujet interviendront après les validations en bureau municipal et avis de la commission sécurité », sans en préciser le calendrier. Récemment, les deux policiers municipaux de la commune ont été dotés de gilets pare-balles.

pm turballe

La Turballe va armer ses policiers municipaux

LA TURBALLE: En juin 2016, la ville va armer ses policiers municipaux. L’annonce a été faite en fin de conseil municipal, mardi soir. Le maire de La Turballe, Jean-Pierre Branchereau, a informé ses collègues qu’à partir de juin 2016, la police municipale disposera de trois armes Magnum.357. Le fruit de « longues discussions » au sein de la majorité turballaise, assure le premier édile. L’opposition a d’ailleurs regretté que le débat n’ait pas été porté devant l’ensemble du conseil. Pour cinq ans La proposition a été faite par le préfet « suite aux attentats de janvier dernier », rappelle Jean-Pierre Branchereau. Avec la loi de sécurité intérieure qui a découlé des événements de Charlie Hebdo, 4 000 armes ont été mises à disposition des communes, à titre expérimental, pour cinq ans. « Nous avons reçu un courrier du préfet nous indiquant ces modalités. Puis nous avons discuté durant des mois, avant de décider finalement en septembre, de nous porter candidat ». La réponse positive du préfet est arrivée il y a une dizaine de jours. Formation spécifique Cinq communes ont ainsi vu leur candidature aboutir : Haute-Goulaine, Basse-Goulaine, Carquefou, Donges et La Turballe. « Ce ne sont pas les seules qui ont une police municipale armée, mais celles qui le font dans le cadre de ce dispositif », précise le cabinet du préfet. « Cela ne concerne que trois policiers agréés, pas les ASVP [agent de surveillance de la voie publique, NDLR] », insiste le maire. Les agents bénéficieront d’une formation « d’une quinzaine de jours » avec « une remise à niveau tous les ans ». « Cela va nous coûter 4 000 € », note Jean- Pierre Branchereau. « Prévention » Reste une question : pourquoi ce choix ? Le maire défend un système de « prévention » pour « protéger nos agents ». « On peut avoir un risque de déviance vis-à-vis d’une certaine population. Cela peut calmer les ardeurs ». L’élu dit en avoir parlé à ses homologues de Cap Atlantique. Sans créer d’enthousiasme. Coralie Durand (avec J.-F. Clapier, CLP)

Procès-verbal du 22 octobre 2015

proces-verbal

 

 

 

Procès-verbal de la séance du conseil municipal du 22 octobre est disponible: ici

Avis du conseil municipal sur le contournement de la voie ferrée

trainpresseocean

C’est à souligné, le conseil municipal de Donges, a donné un avis unanime sur le projet de contournement de la voie ferrée:

Les membres du conseil municipal de DONGES se sont réunis le 21 octobre 2015 afin d’examiner le dossier du projet de contournement de la ligne SNCF soumis à la procédure de concertation. Au terme des ces échanges, un certain nombre d’observations sont partagées par l’ensemble des conseillers municipaux, tous les groupes réunis, pour être portées à la connaissance du maître d’ouvrage et de tous les partenaires du projet, en tant que contribution de la Ville de DONGES à la concertation. Je vous prie donc de trouver ci-après les observations émises par le conseil municipal.

1. – Sur le principe du contournement : Le conseil municipal est unanimement convaincu de la nécessité d’un dévoiement de la ligne SNCF Nantes-Le Croisic à hauteur de la raffinerie. Ce dévoiement est devenu aujourd’hui une condition de la pérennisation de l’activité du raffinage sur le site de DONGES. Le conseil rappelle simplement que ce projet est envisagé depuis la fin des années 1940, et que sa réalisation est rendue plus difficile et plus onéreuse par le retard des décisions attendues.

2. – Sur l’information nécessaire à l’émission d’un avis : Un certain nombre de documents et d’informations paraissent manquants, ou tout au moins insuffisants, pour permettre au conseil municipal d’émettre un avis en toute connaissance de cause : 2.1. L’absence de modélisation en 3 dimensions pour permettre de bien mesurer les impacts. Le relief n’est certes pas important, mais il existe (en surplomb ou en creux selon les endroits). Il est dès lors difficile de se positionner par rapport à l’impact réel des tracés sur les riverains ou les entreprises (l’on ne peut que faire des suppositions).

2.2. Des questions relevant de TOTAL demeurent, et ont une importance pour le projet : 2.2.1. Quelles seront les incidences, les nuisances et les impacts générés par les nouvelles unités annoncées à la raffinerie par rapport à la situation actuelle ? Il a été annoncé que les impacts ne seraient pas plus importants qu’actuellement en termes de risques et de réglementation (PPRT), mais nous n’en avons pas connaissance aujourd’hui2.2.2. Les investissements annoncés par TOTAL vont pérenniser le site, mais les installations actuelles de la raffinerie auront 50 ans en 2030. Que se passera-t-il par la suite ? Même au vu de l’ampleur des investissements annoncés, la pérennisation de l’activité industrielle après 2030 n’est pas garantie. Au vu de l’importance des fonds publics à investir dans le projet de dévoiement de la ligne SNCF, cette question n’est pas dénuée d’intérêt. 2.2.3. La question de la compatibilité du dévoiement ferroviaire avec la présence de la « caverne » de stockage souterrain de propane n’est pas examinée. Cette caverne se trouve sous l’emprise projetée de la future voie ferrée et jusqu’à la rue Pasteur.Ne sont précisés ni l’impact des travaux, ni celui du passage des convois ferroviaires sur ce stockage souterrain (vibrations). 2.3. Le sort des entreprises dont les emplois et l’activité économique : Le conseil municipal se préoccupe de l’incidence du projet sur les entreprises et les emplois implantés sur les zones d’activité de Jouy et de Bonne-Nouvelle : 2.3.1. Quelles entreprises peuvent être délocalisées ? Quelles entreprises seraient enclavées, même si elles n’ont pas de lien avec la raffinerie ? 2.3.2. Pour des raisons de compétitivité, certaines souhaiteront demeurer au plus près possible de la raffinerie : quelles propositions pourront leur être faites ?

3. – Sur les préoccupations communes aux deux tracés soumis à la concertation : Les membres du conseil municipal insistent sur un certain nombre de points de vigilance qui devront être pris en considération par le maître d’ouvrage, quel que soit le tracé retenu : 3.1. S’agissant des riverains : 3.1.1. Secteur de Bonne-Nouvelle : plusieurs habitations sont impactées, dont celle de M. et Mme Guihard (âgés de plus de 85 ans). Deux autres maisons sont habitées à proximité de la chapelle, ainsi qu’une maison à la Jallais. Les accès et le cadre de vie de ces riverains devront être préservés autant que possible. 3.1.2. Secteur de Haut-Gas et la Rivaudais : des nuisances de bruit et vue sont prévisibles : des merlons et des rideaux d’arbustes et arbres (double protection végétale) sont à prévoir (essences à sélectionner : exigence sur les espèces d’arbres, feuilles persistantes, à croissance rapide, résistant à la pollution…). 3.1.3. Secteur rue Pasteur côté place de la Gare : la suppression partielle du parking poids-lourds aura un impact non négligeable (impact sur les commerces et le restaurant routier). 3.1.4. Le conseil municipal relève également que certains riverains impactés à la fois par le dévoiement le la ligne SNCF et par le PPRT ont demandé le rachat de leur maison, et qu’ils ont fait des propositions concrètes. 3.2. S’agissant des entreprises : 3.2.1. Sur la zone de Bonne-Nouvelle : l’impact sera important sur les sociétés Lorcy et Siemo. 3.2.2. Sur la zone de Jouy : les entreprises Caddac, Endel et Spie seront les plus touchées. 3.2.3. S’agissant des transporteurs, il serait impératif que les camions citernes sortent désormais de la raffinerie en empruntant la route portuaire et non plus la rue du Stade, surtout dans l’hypothèse d’une relocalisation de sociétés de transport dans l’extension de la zone des Six-Croix. 3.2.4. S’agissant du foncier disponible pour les relocalisations, devront être explorées toutes les possibilités d’implantation sur l’emprise foncière importante dont dispose le groupe TOTAL au Nord de la route des Bossènes (près des Magouëts et de l’actuelle voie ferrée, laquelle sera désaffectée). Cette solution permettrait de maintenir les entreprises sur le territoire communal et à proximité de la raffinerie. Pourront également être examinées les possibilités de réimplantation d’entreprises sur l’extension de la zone des Six-Croix (mais en excluant un transit de poids-lourds par la rue du Stade). 3.2.5. D’une façon générale, le conseil municipal insiste sur le souhait de la Ville de conserver les entreprises sur le territoire communal. Une vigilance sera nécessaire sur les relocalisations d’entreprises et les problèmes de celles conservant leur site mais devenant enclavées.

3.3. S’agissant du patrimoine local et de l’environnement : 3.3.1. La préservation de la chapelle de Bonne-Nouvelle (présente sur le site depuis le Moyen-Age) devra être une priorité, quel que soit le tracé retenu (l’aire d’étude est très proche du sanctuaire). 3.3.2. Une vigilance devra être portée sur les zones humides (derrière le chenil municipal aux Magouëts, et près du canal de Martigné). 3.3.3. Le rond point du canon devra être reconstitué dans son aspect visuel. 3.3.4. Les platanes de l’actuelle avenue de la gare seront à conserver pour autant qu’il sera possible. 3.3.5. Le dévoiement de la ligne SNCF devrait être l’occasion de déplacer et de mettre en valeur les monuments mégalithiques actuellement enclavés au milieu des infrastructures industrielles ou ferroviaires : menhir de « la Galoche » et dolmen de la Vacherie. 3.3.6. Le bâtiment de l’actuelle gare SNCF (seul bâtiment subsistant de l’ancien bourg de DONGES) devra être conservé, et son affectation nouvelle définie en concertation avec tous les partenaires. 3.3.7. D’une façon générale, un traitement de qualité devra être assuré pour l’aménagement global de la zone comprise entre le centre-ville et la raffinerie, sur un plan paysager et urbain, avec une priorité accordée à la végétalisation. 3.4. S’agissant des transports et des circulations : 3.4.1. L’accès aux quais de la halte ferroviaire devra être sécurisé pour les usagers. 3.4.2. La halte elle-même devra être conçue pour protéger les usagers des risques industriels visés dans le PPRT. 3.4.3. Les voies ferroviaires devront être sécurisées pour empêcher les intrusions, notamment à proximité de la halte. 3.4.4. Il conviendra de profiter de l’aménagement de la nouvelle halte pour assurer une interconnexion avec les transports urbains (réseau STRAN), avec les facilités de stationnement nécessaires (covoiturage, etc).  3.4.5. Il conviendra de conserver ou rétablir les pistes cyclables au long de la RD 100 et en provenance du centre-ville, avec des cheminements piétonniers en direction notamment de la future halte ferroviaire.

4. – Sur les avantages et inconvénients des deux tracés proposés : 4.1. Avantages relatifs de la variante Nord :4.1.1. Fonctionnalités routières : – La variante Nord assure une meilleure répartition du trafic sur les giratoires : en effet, dans le cadre de la variante Sud, tout le trafic serait reporté sur le giratoire de la RD4/RD100 (raffinerie, halte ferroviaire, zone de Jouy, centre-ville). – Repositionnement du giratoire du « rond-point du canon » : la variante Sud conduirait à repositionner le giratoire à un niveau plus élevé qu’actuellement, ce qui pourrait augmenter l’impact du trafic des poids-lourds sur le quartier de la place de la Gare. – La variante Nord ne rend pas nécessaire un giratoire vers la croix des marins. 4.1.2. Impacts fonciers : les acquisitions de parcelles agricoles (au Nord de l’actuelle RD100) seraient moins importantes avec la variante Nord. 4.1.3. Impacts environnementaux : l’impact sur les zones humides à l’Est du canal de Martigné serait moins marqué avec la variante Nord qu’avec la variante Sud. 4.1.4. Coûts financiers : la variante Nord serait légèrement moins coûteuse que la variante Sud (différence évaluée à 6% du montant total estimé). Cet avantage doit être relativisé, en l’absence d’informations précises sur la décomposition des coûts. 4.2. Avantages relatifs de la variante Sud : 4.2.1. Fonctionnalités routières : – pour le quartier rue Pasteur, côté croix de l’Ariais : la variante Sud maintient l’entrée-sortie de Donges (avec la variante Nord, le même quartier serait enclavé, avec un report de circulation sur le giratoire RD4/RD100. Pour certains riverains, ce serait plus de tranquillité, pour d’autres ce serait une gêne pour repartir vers Savenay). – pour la sécurité des usagers de la RD 100 : l’alignement droit en approche des giratoires est respecté dans la variante Sud, et il n’y a pas de « tourne à gauche » pour accéder aux bureaux de la raffinerie. – Qualité et lisibilité du tracé routier de la RD100 : la variante Sud implique 2 giratoires sur le tracé de la RD 100, contre 3 pour la variante Nord (laquelle implique en plus deux franchissements de la voie ferrée sur le tracé de la RD100). 4.2.2. Impacts fonciers : – L’impact du tracé de la variante Sud serait moindre sur les habitations proches de Bonne-Nouvelle. – la variante Sud aurait également un impact moindre sur le foncier des entreprises : 60% de la zone de Bonne-Nouvelle seraient touchés par la variante Nord contre 30% par la variante Sud (passage de la voie ferrée et rétablissement du giratoire). Sur Jouy, il n’y a pas de différence significative entre les deux tracés. – Le parking poids-lourds de la place de la Gare serait moins impacté par la variante Sud que par la variante Nord (des incidences sont possibles sur les commerces). 4.2.3. Impact acoustique (secteurs Haut-Gas et Sud du centre-ville) : l’augmentation des niveaux sonores serait plus limitée dans le cadre de la variante Sud (Simulation : 54 dB contre 54,3 dB au total). 4.2.4. Impacts paysagers : – Sur un plan paysager, l’on peut estimer que la variante Nord (voie ferrée au plus près du centre-ville) serait plus difficile à traiter que la variante Sud. – Le délaissé entre la voie ferrée et la RD 100 au niveau de Bonne-Nouvelle serait plus important dans l’hypothèse de la variante Nord. – La lisibilité du tracé routier serait meilleure avec la variante Sud, ce qui présenterait un intérêt paysager. – Avenue de la Gare : sa continuité serait maintenue avec la variante Sud (supprimée par la variante Nord, générant un isolement du centre-ville par rapport à l’espace le reliant à la Loire et à la zone portuaire); dans la variante Sud, un rehaussement de l’avenue de la Gare est prévu, et donc une mise en valeur de l’entrée Sud du centre-ville.

5. – Sur le positionnement de la future halte ferroviaire : Le conseil municipal retient unanimement la proposition d’implanter la future halte ferroviaire sur le site de « Jouy ». Cette position se justifie : – par la proximité plus grande du site de Jouy par rapport à la place de la Gare et au centre-ville, générant une meilleure accessibilité ; – par les meilleures possibilités d’interconnexion avec le réseau STRAN des transports en commun (échange multimodal) ; – et par le potentiel existant dans le secteur de Jouy pour y réaliser des places de stationnement/covoiturage.

6. – Sur les suites données à la concertation : Sur la base des informations complémentaires qui ne manqueront pas de lui être communiquées, le conseil municipal souhaite rester associé aux réflexions ultérieures, notamment sur : – les mesures de protection des riverains ; – le cadre de vie et le volet paysager ; – les aménagements de voiries et les cheminements ; – la préservation du patrimoine et de l’environnement ; – les relocalisations d’entreprises.

Plus d’information sur le site de la sncf

Réaction des transporteurs à l’interdiction des poids lourds

Les élus « Mieux vivre à Donges » se sont  exprimés sur l’interdiction de circulation des véhicules de plus de 3.5 tonnes sur les RD773 et 4 entre Donges et Ste-Reine-de-Bretagne lors du conseil municipal, Presse Océan et Ouest-France publient la réaction des transporteurs sur le sujet.

ouest-france-logo-carre

du 31 décembre 2014

Route interdite, routiers remontés…

Le trajet de Loire-Atlantique Bretagne est rallongé. Les entreprises dénoncent le surcoût kilométrique et la perte de temps. Des camions qui circulent. Des riverains qui pestent. À force de banderoles, ils ont convaincu le conseil général de Loire-Atlantique d’intervenir. Voilà quelques jours son président, Philippe Grosvalet, leur a annoncé la nouvelle qu’ils attendaient. Les poids lourds sont désormais interdits sur la RD 773 qui va de Donges à Pontchâteau et la RD 4 entre Donges et Sainte-Renne-de-Bretagne. Sauf desserte locale, il leur faut emprunter la nationale et passer par Savenay. « Cela représente 16 km supplémentaires, 32 pour nombre de camions qui font des rotations », proteste Pierre Beaudouin, délégué régional du syndicat patronal FNTR des Pays-de-la-Loire. La colère des professionnels gronde en Loire-Atlantique, mais surtout en Bretagne très impactée par la mesure « Elle complique sérieusement les choses pour 500 camions », assure Pierre Beaudouin qui ne conteste pas l’existence de points noirs. « Des déviations, pas forcément très compliquées, auraient pu être réalisées, alors que cette décision tombe sans prévenir ». Le délégué régional de la FNTR met en garde sur les éventuelles conséquences : « cela risque de renchérir le transport des produits agricoles (soja), des voitures importées ou exportées à partir de Montoir-de-Bretagne, des pondéreux et de conteneurs. C’est un très mauvais coup pour le port de Nantes-Saint-Nazaire ». La profession a d’ores et déjà fait chauffer sa calculette pour mesurer la perte qu’elle estime à 4,8 millions d’euros. La FNTR vient d’adresser plusieurs lettres pour obtenir un rendez-vous : à Philippe Grosvalet : Au préfet des Pays-de-la-Loire et aux deux présidents des régions Bretagne et Pays de la Loire.  Thierry BALLU

du 24 novembre 2014

du 30 décembre 2014

Les transporteurs critiquent sa fermeture

Début décembre, le Conseil Général – après avoir eu l’accord de l’Etat – a décidé d’interdire la circulation des véhicules de plus de 3,5 tonnes sur les RD773 et 4 entre Donges et Ste-Reine-de-Bretagne. Ces camions seront déviés par la RN 171 entre Saint-Nazaire et Pontchâteau et par la RN 165 entre Savenay et Pontchâteau.

Pas de concertation

Ces nouvelles dispositions ne sont pas du goût des transporteurs routiers qui regrettent qu’il n’y ait pas eu « la moindre concertation préalable » et l’ont d’ailleurs exprimé le 18 décembre au vice-président du Conseil Général. Dans un communiqué, ils estiment que « cette interdiction impacterait l’économie des régions Bretagne et Pays de la Loire dans les échanges de marchandises entre le Grand Port Maritime de Nantes – Saint-Nazaire et le sud de la Bretagne, notamment pour le transport des produits agricoles, énergétiques, pondéreux, d’automobiles et de conteneurs. Autant de freins aux activités du port à un moment où notre territoire a besoin de valoriser sa façade maritime ».

Suspension demandée

La profession a estimé le coût de l’interdiction de la D773 à 4,8 M€ par an et prévoit une diminution des rotations journalières. Elle demande la suspension de cette interdiction le temps de la concertation. Elle a saisi le Préfet et les présidents des Conseils régionaux de Bretagne et des Pays de Loire. Cette interdiction de laisser les camions circuler sur ces deux routes départementales était une demande de riverains et d’élus locaux.


du 24 novembre 2014

du 24 novembre 2014

« Pour Donges l’impact est nul »

camionstadeÀ partir du mois de janvier, les poids lourds en transit ne pourront plus passer par la RD773, entre Donges et Pontchâteau, ni par la RD4 entre Donges et Sainte-Reine-de-Bretagne. Ils seront déviés par Savenay, via la RN171 et la RN165. « On peut se réjouir, qu’enfin ces mesures soient prises. Mais quels sont les impacts de la décision sur le territoire communal Dongeois, notamment pour la CD 100, route de Prinquiau à Donges ? Et quel impact sur la rue du Stade et sa noria de camions qui transportent des matières inflammables au cœur de la ville ? », a interrogé Mikaël Delalande (Mieux vivre à Donges) au cours du conseil municipal. « À aucun moment nous n’avons été associés à cette concertation avec le conseil général. Par conséquent la situation particulièrement dangereuse des camions citernes qui traversent notre ville est restée exactement la même. Pour Donges, l’impact est nul », regrette François Chéneau, le maire. Il constate que ces décisions qui prendront effet au début de l’année ne satisfont que Pontchâteau.

Sécurité: la délinquance inquiète les Dongeois

Sécurité: la délinquance inquiète les Dongeois

 
[20 décembre 2014 20 décembre 2014[/caption]

La recrudescence de la délinquance inquiète les Dongeois

A la fin du dernier conseil municipal, jeudi dernier, François Chéneau, maire de Donges, a tenu à faire une déclaration sur la sécurité et l’évolution de la délinquance.

 « L’évolution actuelle de la délinquance est inquiétante. Dans les derniers jours des cambriolages répétés dans les communes ont touché principalement les commerces des centres villes, mais également quelques particuliers », regrette le maire, qui a tenu à rencontrer les victimes inquiètes de la commune. Il a prévu prochainement un entretien avec un représentant de l’UCAID (Union des Commerçants, Artisans et Industriels de Donges).

 Sans attendre la municipalité a déjà provoqué une réunion rassemblant plusieurs élus, dont Jean-Luc Plancq, conseiller subdélégué à la police municipale, avec les policiers de Donges et un représentant de la gendarmerie de Montoir. Dans un premier temps, un renforcement de la présence de la gendarmerie sur Donges est prévu. « Nous allons aussi poursuivre la réflexion sur le déploiement de la vidéo projection, non seulement pour les bâtiments communaux, mais également sur quelques points névralgiques du centre-ville », ajoute François Chéneau. Il note que la commune est très étendue et que les quartiers ruraux « devront plutôt mettre en place des organisations, type voisins vigilants. Le tout dans le respect de la loi ».

 Mikaël Delalande, chef de file du groupe d’opposition Mieux Vivre à Donges a tenu à cette occasion, à rappeler les propositions faites sur le sujet pendant la dernière campagne électorale. « Je regrette les délais d’intervention très élevés liés à la réorganisation de la gendarmerie, ayant conduit à un regroupement à Montoir, en fermant la gendarmerie de Donges », déplore-t-il. Il se dit disposé à réfléchir aux mesures à prendre avec la majorité, au sein de la commission sécurité. « La sécurité pour tous doit être une priorité. Nous serons une force de proposition avec un objectif qui doit être axé sur la prévention mais aussi sur la fermeté ». Le maire a conclu en notant le paradoxe d’un « État qui se retire pour des raisons financières, alors que la sécurité des biens et des personnes fait partie intégrale de ses missions régaliennes »Ouest France, 20 décembre 2014

La vidéo protection renforcée

22 décembre 2014

22 décembre 2014

Ces derniers mois les statistiques de la délinquance progressent. La ville de Donges est la cible de faits délictueux qui inquiètent les élus. En fin de séance du conseil municipal, François Chéneau, le maire (divers droite), constate notamment que les cambriolages des magasins (Carrefour express dernier en date) récemment et des habitations des particuliers se multiplient.

« Ces faits sont perpétrés par des malfrats étrangers à la commune. Nous avons rencontré les victimes et provoqué des rencontres avec les élus et les gendarmes. Les rondes de gendarmerie vont se multiplier. Nous allons renforcer la vidéo-protection en centre-ville. Et en concertation avec la gendarmerie, nous allons susciter l’émergence de l’initiative Voisins vigilants avec les riverains des quartiers ruraux », annonce-t-il. Pour Mikaël Delalande, de la liste Mieux Vivre à Donges, qui se dit prêt à débattre de ces questions en commission sécurité, « la réorganisation des territoires gendarmerie ne permet plus d’identifier les responsabilités en matière de force de l’ordre. Cette situation alimente le sentiment d’insécurité ».

Compilation: Presse du Conseil Municipal du 18 décembre 2014

Echoguerande1

du 26 décembre 2014

 

Dernier conseil municipal de l’année.

 Au menu, énergie, sécurité et patinoire.

mairieEP

Le Maire veut renforcer les caméras en centre-ville

L’opposition “Mieux Vivre à Donges” a tiré la sonnette d’alarme: ”La demande de crédit supplémentaire de dépenses d’énergie de 45 000€ vient s’ajouter au poste de charge d’énergie s’élevant déjà à 350 000 €. Nous arrivons en fin d’année avec une augmentation de 13%. Il est urgent de mettre en place une politique d’économie d’énergie. Si rien n’est fait, nous pouvons craindre un nouveau dérapage des finances.” Pour le maire, la solution n’est pas si simple : “pour réduire le coût énergétique il faut prendre en compte les études de consommation d’énergie et prévoir des investissements sur plusieurs années. Pour la municipalité, un début de solution est envisagé dans l’achat groupé de certaines énergies mais ce n’est pas possible pour toutes”.Le budget énergétique va augmenter. Continuer la lecture

Compte rendu du Conseil Municipal du 18 décembre 2014

salle du conseil3

« On ne peut pas parler que de la dette sans faire des économies ».

Compte rendu du dernier conseil avec les points les plus importants. En fin de réunion, le Maire a fait une intervention sur la sécurité, au regard de l’actualité. Seul notre groupe à débattu avec le maire sur cette question!

Finance

Christine Misin est intervenue sur les délibérations du budget supplémentaire pour évoquer les augmentations importantes sur les énergies pour un montant de 45 000 € supplémentaires aux 350 000€ déjà inscrits, soit une augmentation de 13%. L’élue regrette que cette ligne budgétaire ne soit pas mieux maîtrisée, les économies d’énergies étant primordiales. Les frais de maintenance augmentent également de 17%. La prime d’assurance passe à 52 000 € et les fournitures administratives à 68 000€. La commune étant endettée la maîtrise du fonctionnement est devenue vitale. « On ne peut pas parler que de la dette sans faire des économies ».

Sécurité

carrefour donges

C’est le rôle de l’État de protéger les Français

Suite au discours important du maire sur la sécurité faisant référence à l’actualité des braquages d’épicerie de quartier, Mikaël DELALANDE est intervenu pour rappeler le programme de « Mieux Vivre à Donges » et  déclarer que c’est le rôle de l’État de protéger les Français. Les communes peuvent mener des actions de prévention. L’élu a fait référence au « rapport parlementaire sur la politique de prévention de délinquance ». Il a également évoqué la réorganisation territoriale de la gendarmerie avec la réforme Sarkozy des années 2000 et la baisse des moyens d’action. Il propose de confronter ses propositions en commission « sécurité » avec la majorité.

Concernant l’avis sur le PPRT de Montoir, les élus « MVD » ont fait la déclaration suivante :

yara

« c’est une abstention de principe basé sur l’iniquité de traitement du législateur »

« Après lecture de l’exposé, le contraste avec le PPRT de Donges est flagrant !

La concentration d’entreprise engendre un risque très élevé, mais la législation s’est adaptée aux contextes locaux, ce qui est possible à Montoir, pour l’état, n’est pas possible à Donges, ce qui prouve bien que la législation peut être adaptée aux spécificités de chaque site industriel. Les demandes de moratoires de révisions de la loi, au vu des constats faits sur le terrain, sont donc justifiées aux regards de cette forme d’adaptation de la loi. Dans votre proposition d’avis, nous n’avons pas exactement les prescriptions requises pour le confinement, quelles seront les contraintes pour les Dongeois ? À noter l’absurdité des périmètres, les lieux-dits de Blanche et le Priory avec une obligation de confinement et pas Tréveneux, c’est comme le nuage de Tchernobyl, le nuage toxique s’arrêtera sur le trait du cercle ! Un avis favorable a été émis, vu de Montoir, mais vu de Donges, nous nous abstenons, c’est une abstention de principe basé sur l’iniquité de traitement du législateur et non sur les arguments des élus de Montoir. Votre choix d’un avis favorable, basé sur les intérêts économiques est tout à fait louable, cohérent avec votre positionnement à la CARENE, mais peut être compris comme une contradiction à Donges ».

Question diverse des élus de notre groupe sur la déviation des camions près du village de ER

La décision du conseil général est prise sans la concertation des élus dongeois

Si les élus « MVD » se félicitent que la problématique du carrefour de ER soit prise en compte, ils ont interrogé le maire.

« À partir du mois de janvier, les poids lourds en transit ne pourront plus passer par la RD773, entre Donges et Pontchâteau, ni par la RD4 entre Donges et Sainte-Reine-de-Bretagne. Ils seront déviés par Savenay, via la RN171 et la RN165. Cette information a été transmise par la presse lors d’une conférence à la mairie de Pontchâteau. Nous souhaiterions savoir si la décision du conseil général de Loire-Atlantique a fait l’objet d’une concertation ? Quels sont les impacts de la décision sur le territoire communal pour la CD 100, route de Prinquiau à Donges ? L’impact sur la rue du Stade ? Quel est l’avis de la municipalité ? »

Le Maire a répondu que la décision du conseil général est prise sans la concertation des élus dongeois et que la décision n’apporte rien de concret pour améliorer la sécurité sur les routes départementales présentes sur notre commune.