Echo de la presqu’île du 4 juillet – Trop de dettes, Trop de charges, trop de dépenses…

Finances : « Au bord de la rupture »

Le rapport  de la direction des finances publiques est sévère. Il pointe une situation plus que tendue au point d’être au niveau d’alerte.

Echoguerande1« La situation est dégradée en matière de trésorerie et place la commune au bord de la rupture », tels sont les termes du rapport de la direction des finances publiques pour qualifier Donges sur la période 2011 – 2013. Elle pointe un trop fort endettement (1714€ par habitant contre une moyenne de 799€) de fortes charges et d’importantes dépenses. La capacité d’autofinancement a fondu comme neige au soleil. Déjà en 2011, un rapport du cabinet parisien Koffler exprimait des craintes. Le nombre d’année d’autofinancement pour rembourser la dette était évalué à 11 ans, il est maintenant à 16,3 années. « La moyenne départementale est de 3 ans et 8 mois », note le maire François CHENEAU. Autre constat : en 3 ans, la dette a doublé. Toujours d’après le rapport « sur les trois dernières années, la commune a réalisé un montant de dépense d’équipement de 12,7 millions d’euros dont 6 millions l’ont été en 2013 ». Cérémonies, fêtes, salle de la Pommeraye, aménagement autour de l’école, dépenses énergétiques sont ciblées.

« Rembourser la dette »

Face à la situation, le maire l’affirme : « la priorité, c’est le remboursement de la dette ». La nouvelle équipe municipale est résolue à « ne pas faire d’emprunts supplémentaires le plus longtemps possible » et à ne pas augmenter les impôts ; « il serait irresponsable de chercher des solutions par l’impôt ». Alors que dans l’opposition, Mikaël DELALANDE exprime « un fort sentiment d’amertume et de désillusion », faisant allusion aux ratios annoncés à 11 au lieu de 16 années à la fin de l’ancien municipe, l’ancien premier adjoint Alain Chazal déclare «qu’il préfère étudier plus longuement le rapport avant de faire des commentaires ». Le Maire doit rencontrer les services de la préfecture pour exposer son plan de bataille.

Rythmes scolaires : pas de changement

Ce bilan a évidemment de lourdes conséquences financières. Quand Viviane Albert aborde le sujet des rythmes scolaires et demande quelles sont les nouvelles propositions, on lui répond « qu’il n’y aura pas de grands changements à la rentrée. Nous nous orientons, pour des raisons financières et budgétaires sur le maintien des horaires ». La nouvelle municipalité aurait en effet préféré déplacer les temps d’activités périscolaires (TAP) en fin d’après-midi. « Mais cette mesure nécessaire un aménagement important de personnels. Les conditions financières ne le permettent pas », ajoute François CHENEAU. Toujours sur le plan scolaire, constatant que des parents viennent systématiquement chercher leurs enfants après 16h30 (la garde est gratuite de 16h à 16h30), la municipalité a décidé qu’après cet horaire, les enfants seraient envoyés à l’OSCD et paieraient une amende forfaitaire de 5€ par demi-heure.

Questions du public

A l’issue de la séance du conseil municipal, le public a la possibilité de poser des questions aux élus à conditions qu’elles aient été posées en mairie 24 heures auparavant.

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