Modification du Plan local d’urbanisme
Le conseil a pris sa décision
Vendredi, lors du dernier conseil municipal, les élus ont adopté à l’unanimité la 3e modification du Plu (réalisée d’après une enquête publique) en cohérence avec le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT, approuvé le 21 février 2014). Cette modification permet désormais de libérer la constructibilité de certains terrains à l’est de la commune et proches du centre-ville dont l’urbanisation a été gelée depuis 2002. Cette décision ouvre des perspectives très importantes en matière d’urbanisation de la ville de Donges jusqu’à présent bloquée par l’ancien périmètre Seveso. « Ce sont 14 000 m2 de terrains (qui appartiennent à la commune) situés à l’arrière du lotissement des clos galants et des clos mignons qui sont redevenus constructibles. Nous avons déjà abordé la réflexion avec Habitat 44 pour réaliser des projets urbains, y compris du logement social de qualité », a précisé le maire, François Chéneau. Il a également annoncé que le site de l’ancienne école Saint-Georges sera compris dans ces projets et n’exclut pas l’hypothèse d’y réaliser un équipement d’accueil pour personnes âgées.
Finances de la Ville plombées
Jeudi soir, en fin de séance du conseil municipal, François Chéneau, le maire, a proposé une motion adressée au préfet afin qu’il puisse porter à la connaissance de l’État la situation dramatique des finances dongeoises engendrée notamment par le classement REP (réseau d’éducation prioritaire). « Ce dispositif qui crée trois classes supplémentaires de maternelle suppose pour la ville de mettre en place locaux, matériels et personnels (ATSEM) qui grève les finances locales déjà au niveau le plus bas », et le maire d’ajouter au tableau : « La baisse considérable des dotations de l’État de l’ordre de 600 000 € sur quatre ans qui, s’il fallait la compenser par l’impôt, supposerait une pression fiscale de plus de 27 % ». Il n’élude pas non plus que cette situation délicate l’oblige à ne créer que deux postes d’ATSEM pour l’ouverture de trois classes. « Il est vital que l’État revoit le calcul de la dotation afin de nous donner les moyens d’appliquer sa politique scolaire ». La motion a reçu l’aval de tous les élus sauf celui du groupe animé par Viviane Albert, attaché à la création d’un troisième poste d’ATSEM. (voir notre article les précieuses ridicules)