Partager la publication "Intervention sur le budget – Conseil Municipal du 25 avril 2014 – Mikaël DELALANDE"
« Effectivement, comme vous l’avez dit, c’est un budget de mandature, de transition. Il ne reflète pas forcément des orientations sur une politique publique. Ce budget est présenté dans un contexte national extrêmement difficile, dans une économie en plein marasme avec 3 340 000 demandeurs d’emploi, on vient d’avoir le chiffre tout à l’heure, des comptes publics qui sont dans le rouge, qui sont sous surveillance de BRUXELLES et qui vont conduire l’État à diminuer fortement les dotations pour les collectivités. Le projet de loi de finances prévoit onze milliards cumulés sur 3 ans, qui va faire baisser la dotation globale de fonctionnement. La baisse représente quand même près de 25 % sur ces 3 ans. Nous, Elus de Mieux Vivre à DONGES, nous avons conscience que la marge de manœuvre pour cette année est fortement réduite, qu’on ne peut construire un budget dans un temps aussi réduit au lendemain des élections, que vos propositions restreintes en investissement vont dans la direction d’une maîtrise de nos finances pour retrouver une capacité d’investissements, pour ne pas avoir recours à une pression fiscale, face à des recettes qui sont plutôt faibles. Nous, nous sommes prêts à travailler et à faire des propositions pour optimiser les financements sur des investissements qui resteront comme même nécessaires, pour l’élaboration d’une stratégie financière pour le municipe. Il faudra réfléchir à 6 ans, pour le désendettement et épargner les contribuables sur la pression fiscale. 858 kilos euros de remboursement de capital est un seuil trop important qui ne permet plus le recours supplémentaire à l’emprunt sans condamner définitivement l’avenir. Il y a d’autres points ; je serai bref mais je voudrais m’adresser comme tout à l’heure aux conseillers communautaires, être vigilants sur la dotation de solidarité communautaire, l’attribution de compensation de taxe professionnelle que nous avons perdue. Ce sont des acquis qu’il faut défendre chèrement. Comme l’a dit Monsieur le Maire, la CARENE aura aussi des contraintes budgétaires. On a parlé aussi du FPIC. Je ne vais pas vous faire de procès d’intention. Je pense que l’ensemble des conseillers communautaires souhaitait justement épargner les communes, c’est plus par la bêtise de Monsieur BELLIOT qu’autre chose. Je pense que PORNICHET a beaucoup perdu dans ce « coup de jarnac » de dernière minute par ses votes. On a parlé aussi du SDIS qui est porté cette année à 493 980 €, c’est un serpent de mer. Bien entendu, il faudra se battre pour revoir le calcul ; moi je ne suis pas forcément enclin à refiler le bébé à la CARENE, je pense qu’il faut une renégociation au niveau du département. Ce que nous pouvons vous proposer, Monsieur le Maire, c’est que le conseil municipal puisse émettre un vœu envers nos parlementaires afin que la loi puisse être revue, que le règlement puisse changer et qu’on puisse revoir un petit peu ces méthodes de calcul qui nous paraissent obsolètes, le potentiel fiscal et aussi le poids de la population qui ont changé depuis l’instauration de cette répartition. J’ai quelques questions à vous poser. Je prends acte bien sûr que la commune est passée en réseau d’alerte et nous prenons acte de la transparence que vous comptez nous donner et des informations afin que nous puissions travailler sur les propositions que nous pourrions éventuellement émettre au sein de ce conseil. Tout à l’heure, nous avons voté le procès verbal du conseil du 20 février que j’ai lu bien sûr attentivement. Sur ce PV, on annonce un encours de la dette de 11,7 années d’épargne brute, alors que sur les documents de ce fameux cabinet KLOPFER on annonce 16,1 années d’épargne brute, sachant que le seuil d’alerte est de 12 ans et le seuil critique de 15 ans. Je voudrais savoir si vous êtes en mesure de nous refaire les calculs et de nous dire exactement où on en est pas rapport à ces chiffres sont pour nous contradictoires. L’autre question : j’aimerais savoir aussi l’affectation exacte du prêt de 1 500 0000 € qui a été contracté fin 2013. Nous, par rapport à ce budget, nous nous abstiendrons, nous comprenons tout à fait que vous avez rédigé ce budget dans un temps imparti très court, mais n’ayant pu faire un travail de fond en commission sur les différents budgets, nous nous abstiendrons, n’ayant pas participé notamment aux arbitrages des investissements pour cette année. Merci de votre attention ». Mikaël DELALANDE