Archives de catégorie : Finance

Donges, commune gravement surendettée

du 13 mars 2015

De par sa situation budgétaire, la commune est dans les radars de surveillance de l’État. Explications. « On a été à deux doigts de la rupture…  » François Chéneau, maire (divers droite) de Donges, l’assure : son arrivée à la tête de la commune, en mars dernier, n’a pas été une sinécure. « On savait que la situation budgétaire était sinistrée, on n’a pas été déçu. » La ville a sur les bras deux emprunts toxiques (soit 3,8 M€ de capital restant dû) qu’elle souhaite solder au plus vite. « On a déposé des dossiers fin 2014 auprès du fonds de soutien créé par l’État afin d’obtenir une prise en charge partielle des coûts de sortie de ces prêts. » Les indemnités de résiliation anticipée sont estimées à 640 000 €. « Même si ces emprunts se comportent bien actuellement car ils ne sont pas indexés sur le franc suisse, tout nous pousse à en sortir, énonce le maire. La préfecture nous recommande une telle option. À terme, « on laisserait encore des plumes. «  Ironie de l’histoire : ce qui plombe les finances de la ville, pointe François Chéneau, c’est le volume des prêts, alourdi par les derniers emprunts à taux fixe contractés en 2012 et 2013 pour financer la construction d’une école maternelle de dix classes. Le projet, soutient le maire, était « démesuré ». De fait, la commune est « surendettée ». Son budget est de 10 M€. La dette a flambé et atteint 12,1 M€. Situation qui vaut à la collectivité d’être inscrite dans le réseau d’alerte de la Direction générale des finances publiques. « On a un ratio de surendettement de 15 ans. » Impôts : pause fragile. Les élus ont décidé de faire une pause en matière de hausse des impôts locaux en 2014. « On s’est engagé à n’augmenter les taux qu’en dernier recours. Mais on ne tiendra pas tout le mandat sans les toucher », prévient encore François Chéneau, qui a décidé de calquer son programme sur cet adage : « Quand on n’a pas les moyens de sa politique, on a la politique de ses moyens ».

« Personne ne peut imaginer Donges sans sa raffinerie » : Compte rendu du conseil municipal du 12 février 2015.

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La séance du conseil municipal du 12 février a examiné quelques points. À retenir : une intervention de « mieux vivre à Donges » sur l’avenir de la raffinerie en question diverse, le point sur la gestion du personnel avec le cabinet « Urfin »  (voir l’article 1 500€ par jour) et la taxe foncière sur les propriétés non bâties ainsi que la révélation d’un courrier. Continuer la lecture

Compilation: Presse du Conseil Municipal du 18 décembre 2014

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du 26 décembre 2014

 

Dernier conseil municipal de l’année.

 Au menu, énergie, sécurité et patinoire.

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Le Maire veut renforcer les caméras en centre-ville

L’opposition “Mieux Vivre à Donges” a tiré la sonnette d’alarme: ”La demande de crédit supplémentaire de dépenses d’énergie de 45 000€ vient s’ajouter au poste de charge d’énergie s’élevant déjà à 350 000 €. Nous arrivons en fin d’année avec une augmentation de 13%. Il est urgent de mettre en place une politique d’économie d’énergie. Si rien n’est fait, nous pouvons craindre un nouveau dérapage des finances.” Pour le maire, la solution n’est pas si simple : “pour réduire le coût énergétique il faut prendre en compte les études de consommation d’énergie et prévoir des investissements sur plusieurs années. Pour la municipalité, un début de solution est envisagé dans l’achat groupé de certaines énergies mais ce n’est pas possible pour toutes”.Le budget énergétique va augmenter. Continuer la lecture

Marie-Odile BOUILLÉ relaye notre vœu auprès du ministre de l’intérieur

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Les élus « Mieux vivre à Donges » avaient proposé un vœu au conseil municipal du 22 mai afin que le calcul de la contribution de la ville pour le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) soit recalculé. Ce vœu a été relayé par notre député, Marie-Odile. Pour rappel la contribution pour Donges est de 493 980 €, soit une augmentation de 4 880 € pour cette année. La ville n’ayant plus la même capacité budgétaire depuis l’instauration des SDIS, les contributions doivent être recalculées et c’est de la responsabilité du conseil général. Nous espérons vivement que le Parlement modifie la loi afin que les villes contributrices puissent être entendues pour une meilleure répartition. Vu la situation financière de la ville qui est très difficile, une contribution en rapport avec les capacités de notre ville serait une bouffée d’oxygène et un principe d’égalité entre les financeurs.

Donges Magazine d’infos municipales N°1 – notre expression

dongesmagazine1Nous remercions les électeurs Dongeois qui ont fait le choix de voter pour la liste « Mieux Vivre à Donges ». Les propositions que nous avons portées seront défendues au sein du conseil municipal par Christine MISIN et Mikaël DELALANDE. Nous serons une force de propositions dans toutes les thématiques pour que notre ville reste attractive, qu’elle retrouve une capacité budgétaire pour mettre en œuvre des projets utiles pour les Dongeois, pour qu’elle puisse être entendue au sein de la Carene. En allant à votre rencontre, en rassemblant autour de notre association,  nous allons travailler sérieusement et objectivement, en dehors des polémiques stériles, du sectarisme pour construire un avenir à Donges dans un esprit pragmatique. Conscients des difficultés financières de la ville qui est en réseau d’alerte des communes, sous surveillance des services de la chambre régionale des comptes, nos prises de décisions seront responsables, notre ligne de conduite sera de ne pas augmenter les impôts et d’être exigeant pour qu’un euro dépensé, soit un euro justifié. Dans un contexte de crise, les attentes de nos concitoyens sont de plus en plus fortes, les élus se doivent d’être exemplaires en terme de gestion. Lors de la campagne électorale nous vous avons informés de la situation :

  • Une dette de 12 millions d’euros, dette doublée de 2008 à 2013,
  • Une capacité  de désendettement de 16.1 années, le seuil d’alerte est de 12 ans et seuil critique à 15 ans,
  • La ville classée dernière parmi les communes de la carene.

Lors du conseil municipal du 20 février, dernier conseil avant les élections, la situation présentée avec 11,7 annuités était un mensonge éhonté! Quels que soient les discours, quelles que soient les explications, rien ne changera la situation d’aujourd’hui, notre ville est financièrement dans l’impasse.

Notre programme prenait en compte la situation, il n’y a pas de fatalité à condition de rassembler les élus responsables et de mettre en œuvre un vaste plan d’économies de fonctionnement et d’être pertinents sur les investissements, notamment sur l’entretien du patrimoine existant (écoles, voirie, halle des sports…etc). Nous attendons des actes, des actes forts de la majorité avec des budgets en phase avec la réalité, avec les besoins de la population. Le temps des promesses doit faire place à l’action, et cela doit commencer dès maintenant en publiant rapidement un rapport émis par les services de l’état et en engageant un vaste plan d’économies sur le fonctionnement, afin d’assurer l’avenir de la commune dans les meilleures conditions financières pour les contribuables. Les Dongeois peuvent compter sur nous pour la défense de leurs intérêts. Vous pouvez nous retrouver sur notre site internet : mieuxvivreadonges.fr et nous contacter par courriel contact ou par téléphone 06 72 32 18 80. Article  rédigé et remis le  30/05/2014. Magazine à télécharger

Interventions – conseil municipal du 26/06/2014 – L’heure de vérité!

salle du conseil3La présentation du compte administratif et l’analyse des finances de la ville par la trésorière municipale sont un instant attendu par les membres de « Mieux vivre à Donges ». Qualifié d’alarmiste, de propagande électoraliste, nos analyses et la présentation des chiffres que nous avons livrées aux Dongeois sont malheureusement établies dans les documents livrés ce soir.  Les informations également transmises lors de la dernière commission des finances nous laissent dans un état de colère ! Comment a-t-on pu nous donner des ratios financiers en séance du conseil municipal du 20 février 2014 de 11.7 années de capacité de désendettement, alors que le dernier rapport du cabinet koffler indiquait 16,1 années, sur ce point, c’est un sentiment d’amertume sur les conduites des affaires de la ville c’est un sentiment de désillusion sur les pratiques. Lors de la dernière commission des finances, vous avez Monsieur le Maire, révélé que Madame Risico, trésorière municipale avait tiré la sonnette d’alarme dès 2012! La question est de savoir auprès de qui, on s’en doute mais la question mérite d’être posée auprès de la receveuse municipale, qui j’espère aura l’occasion de venir en séance du conseil pour mieux nous éclairer sur le suivi de nos budgets.

Ces alertes signifient que les prospectives optimistes pour les investissements de la fin de mandat étaient erronées, voire insincères ! Le « ripolinage » des ratios n’a donc pas permis au conseil municipal de comprendre l’ampleur de la situation. La coupe est pleine, résultats :

  • Une capacité d’autofinancement qui tombe à 32 461€
  • Une dette de 12 millions d’euros
  • Une situation fortement dégradée
  • 16.4 années de remboursement de la dette alors que la moyenne du département c’est 3 ans et 8 mois.
  • Des lignes en fortes augmentations comme « fêtes et cérémonies » avec une augmentation de 43 575€ soit 50,4%. Quand on fait partie des «  initiés » sur l’état de la dette comment peut-on se permettre de telles dépenses ?
  • Un prêt de 1 500 000€ contracté fin décembre dont nous n’avons toujours pas d’explications sur son affectation.

Dans ces conditions, une information juste et éclairée du conseil municipal aurait permis d’éviter bien des égarements pour les investissements des années 2013 et surtout 2014 comme la salle de la Pommeraye, la préemption du terrain était suffisante pour préparer l’avenir, autre investissement également peu judicieux sous la forme et le fond  dans ce contexte, la ½ place Armand Morvan, sans parler de la liaison micro-crèche ! Si on retient le ratio de l’endettement par habitant on découvre dans le compte administratif qu’il passe de 1386€ à 1710 €, soit 324 € ce qui est énorme, en un an la dette augmente donc de 2 284 200€ avec un remboursement annuel de plus 1 100 000€.

De ce constat, qui ne laisse aucune marge de manœuvre, les élus que nous sommes doivent faire preuve de responsabilité et proposer des mesures d’économies avec le défi d’équilibrer nos comptes et de maintenir un service à la population.  Il faudra du courage, mais aussi de l’audace. Mikaël DELALANDE


Nous avons ce soir, la preuve par les services de l’état, d’une détérioration importante & inquiétante de la situation financière de notre commune.

  • Oui, une commune se doit d’investir pour préparer l’avenir,
  • Oui, une commune doit apporter à l’ensemble de la population locale, le meilleur service possible, et cela passe par des aménagements à réaliser,
  • oui, il revient à « l’équipe municipale » de prendre des engagements forts, et certains engagements comme la nouvelle école maternelle, l’ont été d’ailleurs durant le dernier mandat,
  • Oui, une absence de dette peut témoigner d’une gestion « pépère » et d’un inquiétant manque de dynamisme de la commune.

Mais, il doit y avoir une maîtrise de l’endettement, être élu c’est avoir le respect des deniers publics, le devoir de l’intérêt général avec un esprit de responsabilité. Hors, il semble y avoir eu une « banalisation » du risque d’endettement! Le recours à l’emprunt, de façon excessive donne l’illusion de disposer de moyens financiers, illusions qui se transforment en cauchemars pour les équipes municipales qui succèdent! Il y a eu un manquement à maîtriser l’évolution de la dette, au lieu d’y remédier ces 2 dernières années, l’adjoint aux finances a préféré laisser la situation se dégrader jusqu’au point critique d’aujourd’hui. L’équipe « Mieux vivre à Donges » portée par Mikael Delalande, avait alerté durant la campagne municipale sur la détérioration de la ville, nous avions même fait état des chiffres qui nous sont présentés ce soir :

  • certains nous accusaient de pessimisme,
  • certains affirmaient au conseil municipal de février 2014, je cite : « la situation n’est pas préoccupante, juste un peu tendue, il faudra faire attention à nos dépenses mais pas se serrer la ceinture »!
  • certains ont affirmé que l’épargne brute n’était que de 11,7 années,
  • certains m’ont tenu le discours « on ne gère pas une commune comme une entreprise privée »!,

À quoi je réponds : « bien dommage… c’est tellement facile de dépenser quand il s’agit de l’argent des autres, l’argent des contribuables!!! » Pour nous, « être de gauche » n’empêche pas d’être gestionnaire! La nouvelle majorité hérite d’une situation pour laquelle la responsabilité ne peut êre incombée. En revanche, ayant pris conscience de la situation financière de la ville, il revient aujourd’hui à cette majorité de prendre les mesures nécessaires à l’amorce d’un redressement de la commune, dans les meilleures conditions financières pour les contribuables! Christine MISIN


Le rapport de la trésorerie municipale en ligne.

financepublicEn téléchargement le rapport de la trésorerie municipale: Analyse Financière DGFIP

OF du 28/06/2014- Le Trésor public confirme la très mauvaise situation financière

ouest-france-logo-carreEn raison de son fort endettement, Donges a été inscrite dans le réseau d’alerte des communes menacées par le surendettement et mise sous surveillance de la Direction des Finances publiques. La trésorerie de Montoir, dont dépend la commune, a fait parvenir son analyse financière détaillée pour la période 2011-2013. Elle confirme que la situation financière de Donges est fortement dégradée, principalement en raison d’importantes dépenses d’équipement réalisées sur les trois dernières années (représentant 12,7 M€, dont 6 M€ sur la seule année 2013), dépenses ayant nécessité de faire 8,3 M€ d’emprunts. La commune est actuellement juste capable de faire face aux échéances de remboursement de sa dette et ne dispose quasiment plus de ressources pour financer de nouveaux projets d’équipement. « Début 2014, la situation de Donges s’est profondément dégradée en matière de trésorerie, plaçant la commune au bord de la rupture », ajoute le rapport.

L’endettement est passé de 5,4 M€, fin 2010, à 12,1 M€, fin 2013. Cela représente 16,3 années de capacité de désendettement (si la commune décidait d’y consacrer l’intégralité de ses ressources disponibles), sachant que pour la moyenne des communes du département, elle est de 3,7 années, que le seuil d’alerte est fixé à 12 ans et le seuil critique à 15 ans. Cette situation entraîne un remboursement en 2014 de 855 000 € de capital, et de 500 000 € d’intérêts financiers.

Il convient de noter qu’en juillet 2011, après analyse de l’exercice 2010, la trésorerie de Montoir avait alerté le municipe sur son endettement important, justifiant déjà l’inscription de Donges dans le réseau d’alerte. Il semble qu’en 2011, les élus d’opposition et certains élus de la majorité n’aient pas eu communication de ce rapport.

En conséquence, François Chéneau doit prochainement être convoqué par le préfet pour expliquer les raisons de cette situation, et présenter la manière dont il compte en sortir. La commune doit se désendetter. Elle ne souhaite augmenter les impôts qu’en dernier recours et ne dispose d’aucune marge de manoeuvre. La rigueur est impérative et seules les dépenses essentielles seront engagées dans les années à venir. Dans un objectif de transparence, le rapport de la trésorerie de Montoir sera accessible sur le site internet de la ville et consultable au secrétariat général de la mairie.

Les groupes d’opposition réagissent à l’analyse du Trésor public

Jean-Marc Nicollet regrette « cette situation très préoccupante » et les conséquences directes qu’elles entraînent. Il se préoccupe en particulier des associations pour savoir « à quelle date les subventions seront versées » et reçoit en réponse que les mandatements sont en cours.

Alain Chazal, ancien premier adjoint en charge des finances pendant la période concernée, « ne souhaite pas commenter le rapport de Montoir, estimant qu’il en dispose depuis trop peu de temps ».

Mikaël Delalande et Christine Misin, élus de l’ancienne majorité dont ils se sont désolidarisés, constatent que « les chiffres qu’ils annonçaient pendant la campagne électorale étaient confirmés, alors qu’ils s’étaient fait traiter d’alarmistes. » Ils demandent pourquoi les « ratios cités au conseil municipal de février 2014 (11 années d’endettement) étaient discordants avec ceux du rapport du même mois du cabinet conseil Klopfer (16 années) ». Ils veulent savoir « à qui a été diffusé le rapport de 2011 de la trésorerie de Montoir, dont ils n’avaient pas connaissance ». Ils demandent « quelle était l’affectation de l’emprunt de 1.5 M€ fait en décembre 2013 ». Ils déplorent « le manque de maîtrise des finances, la banalisation du risque d’endettement et l’absence de respect des deniers publics », ajoutant qu’« être de gauche n’empêche pas d’être gestionnaire ».

Source Ouest-France ; version pour impression: ouestfrancedu28062014

Nouvelle répartition de la DSC – Une bonne nouvelle pour Donges

logocarenejpegLe conseil communautaire de la carene du 17 juin 2014 a décidé une nouvelle répartition de la dotation de solidarité versée aux communes. Cette dotation est une somme versée pour chaque commune. L’enveloppe passe, pour cette année, de 5 800 000 euros à 12 300 000 euros afin de prendre en compte le Fonds de préréquation des ressources communales et intercommunales imposé aux communes. Pour rappel la contribution FPIC pour Donges en 2013 était de 52 248€, sauf si le conseil communautaire prenait une délibération dérogatoire, le montant aurait pu être ramené à 42 074€. Par la bêtise des anciens élus de Pornichet, la dérogation ne pouvait s’appliquer sans leur accord. Le changement de majorité à Pornichet permettra surement de baisser la facture pour les communes. Cette augmentation de dotation va également permettre aux communes de faire face aux baisses des dotations de l’état. Pour Donges c’est une petite bouffé d’oxygène face à nos difficultés financières.

Répartitions des dotations :

  • Besné : 531 693€
  • Donges : 1 090 217€ (868 911 €uros en 2013)
  • La Chapelle des Marais : 711 433€
  • Montoir : 995 535€
  • Pornichet : 773 345€
  • Saint-André des Eaux : 653 06€
  • Saint-Joachim : 927 081€
  • Saint-Malo de Guersac : 642 334€
  • Saint-Nazaire : 4 793 388€
  • Trignac : 1 194 525€

 

 

 

Intervention sur le budget – Conseil Municipal du 25 avril 2014 – Mikaël DELALANDE

salle du conseil3« Effectivement,  comme vous l’avez dit,  c’est un budget de mandature,  de transition.  Il  ne reflète  pas forcément des orientations   sur une politique publique.  Ce budget est présenté dans un contexte national extrêmement difficile,  dans une économie en plein marasme avec 3 340 000 demandeurs d’emploi,  on vient d’avoir  le chiffre tout à l’heure,  des comptes publics qui sont dans le rouge,  qui sont sous surveillance de BRUXELLES et qui vont  conduire l’État à diminuer fortement les dotations pour les collectivités.  Le projet de loi de finances prévoit onze milliards cumulés sur 3 ans, qui va faire baisser la dotation globale de fonctionnement.  La baisse représente quand même près de 25 %  sur ces 3 ans. Nous, Elus de Mieux Vivre à DONGES,   nous avons conscience que la marge de manœuvre  pour cette année est fortement réduite,  qu’on ne  peut construire un budget dans un temps aussi réduit  au lendemain des élections,  que   vos propositions restreintes en investissement vont  dans la direction d’une maîtrise de nos finances pour retrouver une capacité d’investissements,  pour ne pas avoir recours à une pression fiscale,  face à des recettes qui sont plutôt faibles. Nous,  nous sommes prêts à travailler et à faire des propositions pour optimiser les financements sur des investissements qui resteront comme même nécessaires,  pour l’élaboration d’une stratégie financière pour le municipe. Il faudra réfléchir à 6 ans,  pour le désendettement et  épargner  les contribuables sur  la pression fiscale.  858 kilos  euros de remboursement de capital est un seuil trop important qui ne permet  plus le recours supplémentaire à l’emprunt sans condamner définitivement l’avenir. Il y a d’autres points ;  je serai bref   mais je voudrais m’adresser comme tout à l’heure aux  conseillers  communautaires,  être  vigilants sur la dotation de solidarité  communautaire,  l’attribution de compensation de taxe professionnelle que nous avons perdue.  Ce sont des acquis   qu’il faut défendre chèrement. Comme l’a  dit Monsieur le Maire,  la CARENE  aura aussi des   contraintes budgétaires. On a parlé aussi du FPIC. Je ne vais pas  vous faire de procès d’intention.  Je pense que l’ensemble des conseillers communautaires   souhaitait justement épargner les communes, c’est plus par la bêtise de Monsieur BELLIOT  qu’autre chose.  Je  pense que PORNICHET a  beaucoup perdu dans ce « coup de jarnac » de dernière minute par ses votes. On  a parlé aussi du SDIS qui est porté cette année à 493 980 €,  c’est un serpent de mer.  Bien entendu,  il faudra se battre pour revoir le calcul ;  moi je ne suis pas  forcément enclin à  refiler le bébé à la CARENE,  je pense qu’il faut une renégociation au niveau du département. Ce  que nous pouvons vous proposer,  Monsieur le Maire, c’est  que le conseil municipal puisse émettre un vœu  envers nos   parlementaires  afin que la loi puisse être revue,   que le règlement puisse  changer  et qu’on puisse revoir un petit peu ces méthodes de calcul qui nous paraissent obsolètes, le potentiel fiscal et aussi le poids de la population  qui ont changé depuis l’instauration de  cette répartition. J’ai quelques questions à vous poser. Je prends acte bien sûr que la commune est passée en réseau  d’alerte et  nous prenons acte de la transparence que vous comptez nous donner et des informations afin que nous puissions travailler sur les propositions que nous pourrions éventuellement émettre  au sein de ce conseil. Tout à l’heure, nous avons  voté le  procès verbal du conseil du 20 février  que j’ai lu bien sûr attentivement. Sur  ce PV, on annonce   un encours de la dette de 11,7 années d’épargne brute,  alors que sur les documents de ce fameux cabinet KLOPFER on annonce 16,1 années d’épargne brute,  sachant que le seuil d’alerte est de 12 ans et le seuil critique de 15 ans.  Je voudrais  savoir si vous êtes en mesure de nous  refaire les calculs et de nous dire exactement où on en est pas rapport à ces chiffres  sont   pour nous contradictoires. L’autre question : j’aimerais savoir aussi l’affectation exacte du prêt de 1 500 0000 €   qui a été contracté  fin 2013.  Nous, par rapport à ce budget, nous nous abstiendrons,  nous comprenons  tout à fait que vous avez rédigé ce budget  dans un temps imparti  très court,  mais n’ayant pu faire  un travail de fond en commission sur les différents budgets, nous  nous abstiendrons, n’ayant pas participé notamment aux arbitrages des investissements pour cette année.  Merci de votre attention ».  Mikaël DELALANDE

PV du CM 25 avril 2014