Le groupe mieux vivre à Donges en désaccord avec le maire sur les conditions de rachat de l’ancien Carrefour Market à 260 000€
La municipalité a décidé d’acquérir l’ancien Carrefour Market dans l’hypothèse de réaliser une nouvelle médiathèque sans expliciter le bien-fondé d’une telle réalisation qui reste pour le moment impossible au regard des finances de la ville. Notre groupe, par la voix de Christine MISIN, avait déjà exprimé des avis lors de différentes réunions du conseil municipal et des commissions. Nous ne sommes pas opposés à l’achat de ce terrain qui représente une réserve foncière intéressante pour de futurs projets. Nous avons souhaité l’engagement d’un droit de préemption pour acquérir le bien à son juste prix, celui de l’estimation des domaines soit 250 000 €, le propriétaire souhaitant une vente à 270 000 € net vendeur.
La ville avait fait le choix (voir notre article) de verser un loyer de 800€ par mois, pour se réserver l’acquisition. En offrant 10 000€ de plus que l’estimation, c’est un cadeau à 20 000€ pour le propriétaire, avec les loyers !
Christine MISIN a donc rappelé lors de la réunion du conseil :
- Que notre groupe n’était pas opposé à des acquisitions en vue d’envisager et préparer l’avenir ;
- Que la situation géographique du centre-ville est intéressante ;
- Que nous sommes en désaccord avec le maire sur la gestion de ce dossier.
- Que pour nous, la préemption était la solution, parce que la ville n’était pas pressée et n’avait pas les moyens financiers pour de gros investissements ;
- Que la location du bâtiment vide à 800€ par mois pendant un an pour l’acheter ensuite 10 000€ au-dessus des domaines était un cadeau pour le propriétaire ;
- Que les études de faisabilité du «nouveau pôle culturel» n’avaient pas été communiquées ;
- Que les préconisations du trésorier principal lors du conseil municipal du 23 mai 2019 (voir PV conseil municipal du 23 mai 2019 page 22), « pas assez d’autofinancement donc pas le pouvoir, pour la ville, d’effectuer des dépenses d’investissements et d’équipements » n’étaient pas prises en compte ;
- Que la solution d’emprunter est impossible pour la ville et le préfet va encore nous demander cette année de maîtriser les dépenses et de nous désendetter !
- Que l’achat se réalise avec le produit de la vente de terrains communaux.
Pour toutes ces raisons, nous nous sommes abstenus.