Projet de remblaiement de la carrière relancé – Article Presse océan du 03/06/2023

03/06/2023

La ville de Donges a été informée vendredi dernier 26 mai que le sous-préfet de Saint-Nazaire avait signé par délégation du préfet un arrêté « d’enregistrement », autorisant la société Charrier Carrières et Matériaux à exploiter pendant douze ans un « centre de stockage de déchets inertes » en comblant l’ancienne carrière de Revin devenue un plan d’eau (capacité de dépôt de 150,000 t/an de déchets). dit François Chéneau, maire de la commune […]. « Cette décision très tardive semble totalement incompréhensible, car la demande datait de 2015 et l’enquête publique de juillet 2017… », « Le projet de Charrier CM était déjà incohérent en 2017, il l’est encore plus en 2023 ! […] Est-ce cohérent de détruire un espace remarquable reconquis par la nature dans le site inscrit du Parc de Brière ? ».

Recours

Face aux nombreux vices qui semblent entacher l’arrêté préfectoral du 26 mai 2023, le maire va déposer un recours au Tribunal administratif de Nantes pour en demander l’annulation au nom de la ville de Donges. Il va également solliciter le président du Conseil départemental afin qu’il confirme le refus du Département de réaliser les aménagements de voirie sans lesquels le stockage de déchets ne pourra être exploité. Les élus de la municipalité vont également travailler avec les riverains concernés et tous les acteurs de la préservation des milieux naturels, de la biodiversité et de l’environnement, en vue de faire obstacle à un projet industriel qui paraît clairement dépassé, obsolète et non conforme à la législation ».

L’opposition est contre

Le groupe d’opposition « Mieux Vivre à Donges » réagit également à la signature du préfet.
« Nous découvrons que le dossier de la carrière de Revin refait surface ! […] Nous nous étonnons de la réapparition de ce projet et de la décision du préfet au regard de toutes les réserves exprimées à l’époque du projet en 2017, notamment les nuisances pour les habitants et les conditions de sécurité sur une route départementale non adaptée […]». « Cette décision semble ignorer les nombreuses préoccupations légitimes des Dongeois(e)s et fait fi des efforts qui sont nécessaires pour protéger notre environnement et garantir la qualité de vie […] Nous allons interpeller le président du Conseil départemental, Michel Menard, afin de l’encourager à maintenir la décision du département de ne pas implanter d’infrastructures routières sur la départementale 4, ce qui ne permet pas à l’entreprise Charier CM de mettre en œuvre son projet. […] Nous appelons le préfet à revoir sa décision, face à une telle incohérence de protection de l’environnement !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.