Archives de catégorie : Sécurité

Magazine n°5: Voie ferrée

Voie ferrée : un soulagement pour l’emploi, des riverains à préserver des nuisances, de nouveaux services à proposer.

dongesmag5Les décisions de Total de conserver et de moderniser la raffinerie de Donges nous rassurent, nous ne pouvions pas imaginer notre ville sans cette entreprise qui procure de nombreux emplois et qui assure pour la Carène et la ville de Donges des retombées financières importantes. La transformation en simple dépôt aurait été une catastrophe financière et sociale avec des emplois perdus et une situation intenable pour les budgets de la ville et par voie de conséquence le maintien des services à la population. Cette bonne nouvelle pour l’avenir de Donges ne doit pas masquer la contrepartie demandée par Total de dévier la voie ferrée de ses installations classées comme dangereuses, condition nécessaire à l’implantation d’une nouvelle unité. Au cours d’une réunion, le 21 avril, SNCF réseau, le maître d’œuvre du projet, a souhaité la mise en place d’une concertation, un dialogue sur les choix du nouveau tracé, une transparence dans les décisions pour un projet d’une grande envergure estimé à 150 millions d’euros. La position de « mieux vivre à Donges » est de participer à l’ensemble des actions de concertation, de prendre l’avis des Dongeois et relayer des propositions crédibles, l’enjeu est historique et doit être une opportunité pour améliorer les services tout en préservant la qualité de vie des riverains. Nous serons exigeants sur la préservation de l’environnement ainsi que des compensations pour les riverains :

  • Mesures de protections sur les nuisances liées aux bruits (protections acoustiques, ouvrage semi-enterré, …etc).
  • Mesures de compensation pour atténuer la pollution visuelle.
  • Mesures fiscales pour les habitants dans le périmètre PPRT également impactés par le projet.

Nos exigences pour de nouveaux services à la population, un développement durable au cœur de la ville : Un positionnement d’une « halte gare » proche du centre-ville. Un développement des transports en commun, par de nouveaux arrêts de train des lignes SNCF et TER, un parking de covoiturage, des services stran et Lila à proximité, un garage à vélos. Ces propositions font également l’objet de courriers auprès de la carene et de la région « pays de la Loire ». L’enjeu est de taille, la participation aux débats est essentielle, nous avons besoin de vos avis, que nous pouvons recueillir via notre site internet www.mieuxvivreadonges.fr, par tél : 06 72 32 18 80 ou lors de nos prochaines permanences annoncées dans la presse ou sur notre site. 

Question au gouvernement sur la voie ferrée

Communiqué de presse du sénateur Vaugrenard.

vaugrenard_yannick11066qLe 24 mars dernier, Yannick VAUGRENARD sénateur de Loire-Atlantique, interpellait le ministre de l’économie concernant le détournement de la voie ferrée, préalable obligatoire à tout investissement. Le gouvernement s’était alors engagé à accompagner la modernisation du site et, depuis, Total a annoncé un plan de 400 millions d’euros ainsi que son accord pour participer à hauteur de 30% au financement des travaux de contournement. Les études ont commencés et il a de nouveau interpellé, aujourd’hui, la ministre de l’écologie, pour demander à l’Etat de prendre toute sa part pour compléter le financement, notamment pour des raisons de sécurité. Le sénateur demandait également de lui communiquer un calendrier des réalisations. 

C’est Mathias Fekl, secrétaire d’Etat auprès du ministre des affaires étrangères, qui répondait au nom du gouvernement. Il a confirmé la mobilisation de ce dernier sur un dossier dont les enjeux économiques et en termes de sécurité sont particulièrement perçus. Il confirme qu’à ce stade les études sont en cours et qu’il conviendra de déterminer le montant exact des travaux avant de s’engager sur le niveau de participation de l’Etat. Yannick VAUGRENARD est ré-intervenu sur la nécessité de la participation financière de l’État pour des raisons de sécurité et compte tenu des engagements des collectivités locales. Par ailleurs, il a également attiré l’attention du gouvernement sur la nécessité de se « border » réglementairement face à une judiciarisation de notre société qui, si elle protège parfois, peut entraîner des retards gravement préjudiciables au regard des enjeux d’emploi et de développement économique.

Communiqué suite aux annonces du Groupe Total

povoieferreL’annonce du groupe Total pour des investissements sur la raffinerie de Donges, à hauteur de 400 millions (dont 50 millions pour le déplacement de la voie ferrée) pour répondre aux évolutions des normes de carburants soufrés, satisfait les élus municipaux du groupe « Mieux vivre à Donges ». Cette annonce va permettre de pérenniser le site et sauvegarder de nombreux emplois, dans une filière déjà très mal malmenée. Le raffinage en France connaissant déjà un repli, la volonté du groupe Total d’investir dans notre région permettra de maintenir les activités portuaires et marque bien une volonté de conserver des activités de raffinage en France avec des unités modernes en phase avec le marché intérieur. La décision du comité de pilotage du 14 avril, d’officialiser le dévoiement de la voie, obstacle majeur pour la pérennisation de la raffinerie, va dans le bon sens, il reste cependant la validation du financement par les différents partenaires.

Suite à notre interpellation auprès du premier ministre, qui nous a assuré de son implication dans ce dossier, avec le ministère de l’économie et de l’industrie, le secrétariat d’état chargé des transports ainsi que le ministère de l’écologie et du développement durable, nous restons vigilant pour que le déplacement de la voie ferrée, qui traverse le site (la ligne Nantes-Le Croisic,) qui doit être détournée, pour un coût estimé à 150 millions d’euros ne soit pas un obstacle financier face au développement de la raffinerie et que nos demandes soient prises en compte par RFF et la SNCF notamment pour préserver les riverains des nuisances  (voir communiqué précédant sur le sujet : mesures de compensations sur les nuisances, murs anti-bruit, maintien d’un service de la SNCF avec la proposition d’adosser à la future halte ferroviaire une plate-forme multimodale alliant les services de transport en commun de la STRAN, un point de covoiturage et un service de type vélos en libre-service….etc).

Le conseil général, le conseil régional et la communauté d’agglomération de la carene, auprès de l’état, doivent être à la hauteur des enjeux en accompagnant le projet, confortant ainsi les activités industrielles de la basse Loire.

Compte rendu du conseil municipal du 26 mars 2015

Débat d’orientation budgétaire pour l’exercice 2015

salle du conseil3Le conseil municipal doit débattre sur les orientations budgétaires pour l’exercice 2015, ce débat est obligatoire dans les communes de plus de 3 500 habitants en vertu de l’article L 2312.1 du Code Général des Collectivités Territoriales. Il doit avoir lieu dans les 2 mois qui précèdent l’examen du budget primitif. Lors du conseil un rapport fut exposé sur le budget général et sur le budget annexe du Centre d’accueil des travailleurs en déplacement « Les Tainières ». Voir document en téléchargement: CM 26 MARS-PIECES ANNEXES (1)

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Position de « Mieux vivre à Donges » suite à la demande de l’ADZRP sur le dévoiement RFF

povoieferreSuite à l’interpellation des élus « mieux vivre à Donges » par l’ADZRP, par voie de presse locale puis par courrier,  voici notre positionnement concernant  le contournement  de la voie ferrée.  La question du dévoiement de la voie ferrée Paris-Le Croisic dans la commune de Donges se pose depuis la période de la reconstruction de la ville.

Le débat fut régulièrement relancé par les différentes directions qui se sont succédé à la tête de la raffinerie. Celles-ci ont toujours émis le souhait de voir cette modification de tracé, notamment dans les années 90, afin que l’établissement dongeois puisse bénéficier d’investissement de modernisation pour répondre aux demandes du marché intérieur et des normes environnementales.

Les questions de sécurisations de cette voie furent également au cœur des préoccupations de tous. Le conseil municipal, sous la première mandature de René Drollon, s’est emparé de ces questions, sans que l’état et les parties prenantes ne prennent des décisions, ce qui est regrettable. L’instauration d’un périmètre Seveso et l’élaboration du PPRT ont réactivé la problématique et ont conduit le représentant de l’État, le préfet de la région, à conduire, avec le concours des collectivités locales, des études de faisabilité.

Les différents scénarios se sont concentrés le long de la route départementale D 100 malgré les contraintes environnementales de ce secteur. Le scénario longeant la route départementale RN 171 a, dans le passé, été rapidement écarté sur des arguments de faisabilités techniques et budgétaires. Il ne fut pas l’objet d’études lors du municipe de Madame Auffret. Au cours des différentes réunions auxquelles les  élus du dernier municipe  de « mieux vivre à Donges » ont été présents, les débats se sont concentrés sur la clé de répartition du financement des études, le respect des zones protégées et les différents tracés possibles.

Au cours de ces rencontres, les élus de notre groupe sont restés conscients des conséquences et des enjeux qui seront engendrés par le projet. Notre position est constante, et reste d’actualité, pour préserver les riverains, tous les riverains, des nuisances actuelles et futures sur l’ensemble du réseau RFF traversant notre commune, notamment acoustique. Notre exigence a porté sur une transparence dans les décisions qui seront prises sur le tracé envisagé, sur des mesures de compensation sur les nuisances, sur le maintien d’un service de la SNCF avec la proposition d’adosser à la future halte ferroviaire une plate-forme multimodale alliant les services de transport en commun de la STRAN, un point de covoiturage et un service de type vélos en libre-service.

Les récentes prises de positions du groupe Total concernant le site de Donges seront sûrement déterminantes pour accélérer l’instruction de ce dossier, qui à notre connaissance doit faire l’objet d’un financement, encore bien trop flou. Les décisions sur ce sujet revenant à l’état, nos prises de positions en conseil municipal ne seront que des avis ne pouvant influer que de manière marginale sur un projet d’aménagement relevant de l’État. La faculté de « choisir » un tracé ne nous sera pas donnée, mais nous avons le devoir d’alerter, par notre connaissance du territoire communal, sur les effets des futurs aménagements. Espérant avoir répondu à votre demande, veuillez recevoir, monsieur le président, mes sincères salutations.

Maj: Mieux vivre à Donges écrit au premier ministre à propos de la voie ferrée.

TGV RAF DONGESMikaël DELALANDE, au nom de Mieux vivre à Donges,  a écrit au Premier ministre à propos de la situation de la raffinerie Total et sur les besoins d’investissements pour que le site continu de vivre.  Il alerte Manuel Valls sur la nécessité absolue de déplacer la voie de chemin de fer traversant le site pour permettre les investissements nécessaires pour la sauvegarde de 710 emplois chez Total et plus de 3 500 emplois induits (selon le conseil économique et sociale le rapport est de 5 à 7). Lettre adressée au 1er ministre.


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du 24/02/2015

Raffinerie : Mikaël Delalande écrit au Premier ministre.

Inquiet, comme de nombreux Dongeois, sur l’avenir de la raffinerie Total, Mikaël Delalande, chef de file du groupe d’opposition Mieux vivre à Donges, a adressé un courrier au Premier ministre, le 19 février. S’appuyant sur les différents articles de presse relayant les déclarations des dirigeants de Total sur l’avenir du raffinage en France, et en particulier à Donges, il note tout d’abord « l’importance et la nécessité des investissements pour envisager une pérennité du site dongeois, investissements qui ne pourront se réaliser sans le déplacement de la voie ferrée qui le traverse ». Il rappelle ensuite que cette anomalie fait débats, en termes de sécurité, depuis plusieurs décennies, débats réactivés à l’occasion de la mise en place des PPRT (Plans de prévention des risques technologiques). « Des réunions de concertations avec les parties prenantes se sont déroulées sur des fuseaux possibles pour envisager un contournement, mais sans définir de financements, ce qui fragilise la crédna_4194764_1ibilité du projet », explique Mikaël Delalande, notant que cette problématique conditionne, dans un contexte économique difficile « l’existence même de cette raffinerie ». « Personne à Donges, dans l’arrondissement de Saint-Nazaire et plus largement en Loire-Atlantique, ne peut imaginer la disparition de ce site qui serait perçue comme un aveu d’abandon de la défense de l’industrie française et qui serait également une menace pour les activités du port Nantes-Saint-Nazaire », affirme Mikaël Delalande, précisant qu’au-delà de l’indépendance énergétique, « c’est tout un pan de l’économie locale qui serait visé avec la disparition de nombreuses entreprises sous-traitantes et donc d’un grand nombre d’emplois perdus, 710 chez Total et plus de 3 500 emplois induits (rapport de 5 à 7 selon le conseil économique et social) ».Mikaël Delalande demande donc au Premier ministre de « se saisir de cette question afin que des décisions soient prises rapidement, sous son autorité… » […]

du 4 mars 2015

Le tracé inquiète les riverains

À la suite des déclapovoieferrerations de Total annonçant les restructurations des raffineries de La Mède et de Donges, l’association des riverains (ADZRP) prend acte que Total pourrait maintenir l’unité de Donges à condition que la voie ferrée qui traverse le site industriel soit partiellement détournée. « Cette exigence soudaine de l’industriel soutenue notamment par Mikaël Delalande, élu Dongeois, et Yannick Vaugrenard, sénateur, ne peut que satisfaire les habitants de Donges, mais à condition que le nouveau tracé soit défini en dehors de zones à risques, qu’il ne crée pas de nouvelles nuisances pour les riverains et qu’il ne soit pas un prétexte pour ajouter du danger à ceux déjà existants, notamment par l’installation de nouvelles unités au sein de la raffinerie », déclare l’association. L’association de riverains regrette de n’avoir été convié à aucune réunion de concertation et elle pressent une proposition d’option pénalisante pour les riverains et les industriels des zones de Jouy et de Bonne-Nouvelle notamment.

Réaction des transporteurs à l’interdiction des poids lourds

Les élus « Mieux vivre à Donges » se sont  exprimés sur l’interdiction de circulation des véhicules de plus de 3.5 tonnes sur les RD773 et 4 entre Donges et Ste-Reine-de-Bretagne lors du conseil municipal, Presse Océan et Ouest-France publient la réaction des transporteurs sur le sujet.

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du 31 décembre 2014

Route interdite, routiers remontés…

Le trajet de Loire-Atlantique Bretagne est rallongé. Les entreprises dénoncent le surcoût kilométrique et la perte de temps. Des camions qui circulent. Des riverains qui pestent. À force de banderoles, ils ont convaincu le conseil général de Loire-Atlantique d’intervenir. Voilà quelques jours son président, Philippe Grosvalet, leur a annoncé la nouvelle qu’ils attendaient. Les poids lourds sont désormais interdits sur la RD 773 qui va de Donges à Pontchâteau et la RD 4 entre Donges et Sainte-Renne-de-Bretagne. Sauf desserte locale, il leur faut emprunter la nationale et passer par Savenay. « Cela représente 16 km supplémentaires, 32 pour nombre de camions qui font des rotations », proteste Pierre Beaudouin, délégué régional du syndicat patronal FNTR des Pays-de-la-Loire. La colère des professionnels gronde en Loire-Atlantique, mais surtout en Bretagne très impactée par la mesure « Elle complique sérieusement les choses pour 500 camions », assure Pierre Beaudouin qui ne conteste pas l’existence de points noirs. « Des déviations, pas forcément très compliquées, auraient pu être réalisées, alors que cette décision tombe sans prévenir ». Le délégué régional de la FNTR met en garde sur les éventuelles conséquences : « cela risque de renchérir le transport des produits agricoles (soja), des voitures importées ou exportées à partir de Montoir-de-Bretagne, des pondéreux et de conteneurs. C’est un très mauvais coup pour le port de Nantes-Saint-Nazaire ». La profession a d’ores et déjà fait chauffer sa calculette pour mesurer la perte qu’elle estime à 4,8 millions d’euros. La FNTR vient d’adresser plusieurs lettres pour obtenir un rendez-vous : à Philippe Grosvalet : Au préfet des Pays-de-la-Loire et aux deux présidents des régions Bretagne et Pays de la Loire.  Thierry BALLU

du 24 novembre 2014

du 30 décembre 2014

Les transporteurs critiquent sa fermeture

Début décembre, le Conseil Général – après avoir eu l’accord de l’Etat – a décidé d’interdire la circulation des véhicules de plus de 3,5 tonnes sur les RD773 et 4 entre Donges et Ste-Reine-de-Bretagne. Ces camions seront déviés par la RN 171 entre Saint-Nazaire et Pontchâteau et par la RN 165 entre Savenay et Pontchâteau.

Pas de concertation

Ces nouvelles dispositions ne sont pas du goût des transporteurs routiers qui regrettent qu’il n’y ait pas eu « la moindre concertation préalable » et l’ont d’ailleurs exprimé le 18 décembre au vice-président du Conseil Général. Dans un communiqué, ils estiment que « cette interdiction impacterait l’économie des régions Bretagne et Pays de la Loire dans les échanges de marchandises entre le Grand Port Maritime de Nantes – Saint-Nazaire et le sud de la Bretagne, notamment pour le transport des produits agricoles, énergétiques, pondéreux, d’automobiles et de conteneurs. Autant de freins aux activités du port à un moment où notre territoire a besoin de valoriser sa façade maritime ».

Suspension demandée

La profession a estimé le coût de l’interdiction de la D773 à 4,8 M€ par an et prévoit une diminution des rotations journalières. Elle demande la suspension de cette interdiction le temps de la concertation. Elle a saisi le Préfet et les présidents des Conseils régionaux de Bretagne et des Pays de Loire. Cette interdiction de laisser les camions circuler sur ces deux routes départementales était une demande de riverains et d’élus locaux.


du 24 novembre 2014

du 24 novembre 2014

« Pour Donges l’impact est nul »

camionstadeÀ partir du mois de janvier, les poids lourds en transit ne pourront plus passer par la RD773, entre Donges et Pontchâteau, ni par la RD4 entre Donges et Sainte-Reine-de-Bretagne. Ils seront déviés par Savenay, via la RN171 et la RN165. « On peut se réjouir, qu’enfin ces mesures soient prises. Mais quels sont les impacts de la décision sur le territoire communal Dongeois, notamment pour la CD 100, route de Prinquiau à Donges ? Et quel impact sur la rue du Stade et sa noria de camions qui transportent des matières inflammables au cœur de la ville ? », a interrogé Mikaël Delalande (Mieux vivre à Donges) au cours du conseil municipal. « À aucun moment nous n’avons été associés à cette concertation avec le conseil général. Par conséquent la situation particulièrement dangereuse des camions citernes qui traversent notre ville est restée exactement la même. Pour Donges, l’impact est nul », regrette François Chéneau, le maire. Il constate que ces décisions qui prendront effet au début de l’année ne satisfont que Pontchâteau.

Sécurité: la délinquance inquiète les Dongeois

Sécurité: la délinquance inquiète les Dongeois

 
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La recrudescence de la délinquance inquiète les Dongeois

A la fin du dernier conseil municipal, jeudi dernier, François Chéneau, maire de Donges, a tenu à faire une déclaration sur la sécurité et l’évolution de la délinquance.

 « L’évolution actuelle de la délinquance est inquiétante. Dans les derniers jours des cambriolages répétés dans les communes ont touché principalement les commerces des centres villes, mais également quelques particuliers », regrette le maire, qui a tenu à rencontrer les victimes inquiètes de la commune. Il a prévu prochainement un entretien avec un représentant de l’UCAID (Union des Commerçants, Artisans et Industriels de Donges).

 Sans attendre la municipalité a déjà provoqué une réunion rassemblant plusieurs élus, dont Jean-Luc Plancq, conseiller subdélégué à la police municipale, avec les policiers de Donges et un représentant de la gendarmerie de Montoir. Dans un premier temps, un renforcement de la présence de la gendarmerie sur Donges est prévu. « Nous allons aussi poursuivre la réflexion sur le déploiement de la vidéo projection, non seulement pour les bâtiments communaux, mais également sur quelques points névralgiques du centre-ville », ajoute François Chéneau. Il note que la commune est très étendue et que les quartiers ruraux « devront plutôt mettre en place des organisations, type voisins vigilants. Le tout dans le respect de la loi ».

 Mikaël Delalande, chef de file du groupe d’opposition Mieux Vivre à Donges a tenu à cette occasion, à rappeler les propositions faites sur le sujet pendant la dernière campagne électorale. « Je regrette les délais d’intervention très élevés liés à la réorganisation de la gendarmerie, ayant conduit à un regroupement à Montoir, en fermant la gendarmerie de Donges », déplore-t-il. Il se dit disposé à réfléchir aux mesures à prendre avec la majorité, au sein de la commission sécurité. « La sécurité pour tous doit être une priorité. Nous serons une force de proposition avec un objectif qui doit être axé sur la prévention mais aussi sur la fermeté ». Le maire a conclu en notant le paradoxe d’un « État qui se retire pour des raisons financières, alors que la sécurité des biens et des personnes fait partie intégrale de ses missions régaliennes »Ouest France, 20 décembre 2014

La vidéo protection renforcée

22 décembre 2014

22 décembre 2014

Ces derniers mois les statistiques de la délinquance progressent. La ville de Donges est la cible de faits délictueux qui inquiètent les élus. En fin de séance du conseil municipal, François Chéneau, le maire (divers droite), constate notamment que les cambriolages des magasins (Carrefour express dernier en date) récemment et des habitations des particuliers se multiplient.

« Ces faits sont perpétrés par des malfrats étrangers à la commune. Nous avons rencontré les victimes et provoqué des rencontres avec les élus et les gendarmes. Les rondes de gendarmerie vont se multiplier. Nous allons renforcer la vidéo-protection en centre-ville. Et en concertation avec la gendarmerie, nous allons susciter l’émergence de l’initiative Voisins vigilants avec les riverains des quartiers ruraux », annonce-t-il. Pour Mikaël Delalande, de la liste Mieux Vivre à Donges, qui se dit prêt à débattre de ces questions en commission sécurité, « la réorganisation des territoires gendarmerie ne permet plus d’identifier les responsabilités en matière de force de l’ordre. Cette situation alimente le sentiment d’insécurité ».

Les élus « Mieux vivre à Donges » condamnent le saccage de l’école de la Pommeraye.

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saccage de l’école de la Pommeraye.

Les élus « Mieux vivre à Donges » condamnent le saccage de l’école de la Pommeraye. Nous adressons un message de soutien et de sympathie aux personnels de l’école et aux enseignants. Face à cette délinquance, nous espérons que les forces de police pourront identifier les auteurs. Les bâtiments font souvent l’objet de visites, de vols et dégradations, des mesures de sécurité et une politique de fermeté s’imposent.

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23/10/2014

Donges Magazine d’infos municipales N°2 – notre expression

Magazine d'infos municipales de la ville de Donges

Rythmes Scolaires : La 1ère rentrée scolaire de la nouvelle municipalité s’est passée sans véritable changement, hormis quelques modifications d’horaires spécifiques à chaque école. La thématique de « la mise en place des nouveaux rythmes scolaires » fut pourtant  un sujet conflictuel lors de la dernière campagne électorale et à l’heure où nous écrivons notre article, la commission des affaires scolaires, lieu de débats et d’informations  n’est pas encore installée, ce que nous regrettons ! Après une année d’application des rythmes scolaires avec des incidences dans la vie quotidienne des enfants et de leurs familles, une évaluation nous semblait indispensable pour éventuellement ajuster les activités et pour mieux appréhender la fatigue ressentie par les enfants. L’OSCD, qui a été mis à contribution pour gérer les activités, aurait pu être auditionné pour apporter son expertise. Ce ne fut pas le cas, les décisions sont prises, espérons qu’elles conviendront aux familles. Cette réforme imposée par l’État dont on peut regretter l’absence de pérennité pour le financement, doit répondre à des objectifs pédagogiques pour mieux organiser les apprentissages.

Tranquillité publique : La sécurité est un droit pour tous les  citoyens. Les élus se retrouvent confrontés à la demande croissante de la sécurité de leurs administrés. De nombreux Dongeois sont témoins d’actes d’incivilité, tags sur les bâtiments publics ou privés, tapages de jours comme de nuits jusqu’aux actes les plus répréhensibles par la loi, « le vivre ensemble » est mis à mal. Du sentiment d’insécurité aux actes de délinquance les citoyens ne trouvent pas toujours les réponses à leurs questions et ils nous interrogent régulièrement. De nombreuses municipalités investissent de plus en plus en moyens humains avec des budgets conséquents pour faire face aux diminutions des moyens d’action des forces de police, mais jamais une commune ne pourra se substituer à l’état qui est le seul garant du maintien de l’ordre. À Donges c’est à la Gendarmerie de mener les missions de maintien de l’ordre. Notre programme sur la sécurité, basé sur la proximité et le partenariat, était ambitieux et il est le fruit d’expériences de régions ou des constats vécus sur le terrain. Nous sommes satisfaits de la nomination d’un subdélégué sur ces questions, mais il a une tâche importante et des défis. Au sein de la commission sécurité, nous serons une force de propositions avec un objectif qui doit être axé sur la prévention mais aussi sur la fermeté pour obtenir les réparations des dommages subis. La sécurité pour tous doit être une priorité et nous serons offensifs  pour que la municipalité élabore des politiques efficientes. Mikaël DELALANDE, Christine MISIN. Contact :mieuxvivreadonges.fr ; mikael-delalande@orange.fr ; 06 72 32 18 80. Article rédigé le 19/09/2014