Lors du Conseil Municipal de décembre, les élus de l’opposition Mieux Vivre à Donges ont exprimé des doutes concernant la présentation « Cœur de Bourg », qui est un catalogue d’intentions.

Nous avons relevé des contradictions dans la politique du logement, des interrogations sur l’absence de projet clairement défini pour l’ancien Carrefour Market, ainsi que sur la réalisation d’un équipement sportif que certains élus promettent, mais qui n’a pas été retenu à ce jour. Il y a une volonté pour l’embellissement de la place Armand Morvan, sans toutefois révéler le projet.

Nous avons émis des doutes concernant les financements, et des questions demeurent : Quels projets seront retenus ? Quels financements seront obtenus ? Quelles seront les priorités ? Quand seront-ils mis en œuvre ?

Nous constatons que rien n’est défini aujourd’hui alors que les élus sont en place depuis 2020 ! Nous constatons la mésentente des adjoints pour choisir les investissements avec l’exemple de l’ancien Carrefour Market où des projets d’une médiathèque, d’une salle de sport, ou encore de logements ont été évoqués.

Concernant l’habitat, nous relevons une contradiction entre le “Plan Local de l’Habitat 2022/2027” (voté par le maire) qui prévoit la production de 50 logements par an, et la volonté affichée dans le document qui nous a été présenté de « maîtriser dans le temps le développement de la commune ». Le projet des Écottais, en cours d’étude, ne nous semble pas adapté. Quant au patrimoine, l’isolation thermique de la halle des sports, repoussée sans cesse depuis des années, va en revanche devenir une priorité.

Pour les commerces qui doivent être mieux défendus sur l’ensemble de la commune, pourquoi interdire des activités commerciales au village artisanal des Six Croix lorsque l’on constate qu’il reste encore beaucoup à faire pour valoriser ce site. Nous avons été estomaqués par les propos de l’adjointe à la vie économique qui se satisfait d’avoir empêché un artisan de s’installer ! Après l’épisode de la réfection du parking des Six Croix pour supprimer l’accès direct à la boulangerie, nous constatons un mauvais entretien de l’aire de covoiturage. L’opération “Belle vitrine” est séduisante, mais la part éventuelle à la charge de la collectivité reste à définir.

Enfin, l’embellissement de la place de l’hôtel de Ville est-il essentiel et prioritaire (3 millions d’euros) lorsque l’on apprend, durant l’été, qu’un cabinet financier a alerté sur la situation financière de la ville qui, en l’état, ne pourrait pas mettre en œuvre son projet d’investissement “cœur de bourg” sans modifier dès à présent la trajectoire de la politique financière. Une note de service a annoncé une obligation d’effort de réduction de -10% des dépenses de fonctionnement, de gel de recrutements, et le report de certains travaux.

Quelle est l’opinion de l’adjointe aux finances sur la faisabilité des projets ? Quelle est la position de l’adjoint à l’urbanisme et aux travaux sur les priorités ? Nous nous sommes abstenus sur les projets de la majorité qui restent des intentions, un catalogue sans calendrier, sans priorités, sans financement.